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DE PULPE ET D’ORANGE

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Roman, Mintou Editions. Un roman captif, tenant et séduisant de par sa dose romantique aromatisée par une saveur poétique et saupoudrée des pensées philosophiques, écrit par un talentueux écrivain à découvrir, Mamadou Samb.

ISBN: 978-2-492942-03-7 Catégories : , Étiquettes : , , , ,

Description

De pulpe et d’orange*, un roman captif, tenant et séduisant de par sa dose romantique aromatisée par une saveur poétique et saupoudrée des pensées philosophiques, écrit par un talentueux écrivain à découvrir, Mamadou Samb.

Il a su relater des faits honteux et réels d’une vie d’une misérable femme mais de manière subtile à ce que l’identité et l’intimité de la concernée soient sauvées.

Née d’un mariage illégal, fille d’une cinquième femme d’un ancien combattant, non reconnue par son père, Nabou Dia de son vrai nom romanesque Seynabou Diagne n’eut connu que de calvaire dans sa douloureuse vie.

D’enfant malheureux à femme misérable, Nabou Dia eut traversé d’innombrables tracas à savoir: humiliation, isolation, intimidation, solitude, rejet…

Enfant, isolée comme une lépreuse et fut taxée de touts noms d’oiseaux (rat, chamelle de la classe, etc), Seynabou n’eut aucunement senti l’amour de son père qui fut devenu fou par excès d’être cocardier.

Élève en classe de troisième, vivant avec sa mère en location sans revenu substantiel, elle fut dupée par son professeur de français, son amant, Azou qui l’engrossa puis fuya. Voilant la rondeur de son ventre et endurant les douleurs de la gestation, tout en continuant ses cours, elle finit par obtenir son BFEM.

Dupée encore par des blouses blanches et échappée à une mort par intoxication dans le dessein de  »gâter la grossesse », Nabou fut internée à un hôpital où sa digne et battante maman eut appris son état et se fit heurter violemment par une voiture.

Nabou n’eut qu’une seule chose à laquelle elle se confia. Ce fut son cahier du nom de  »CPS » (carnet de poème-souvenir) dans lequel elle coucha toutes ses amertumes. Cependant là, à la mort de sa mère, elle eut plutôt l’idée de se suicider qu’à se confier à son CPS. Sauvée de multitudes tentations de suicides, elle fut hébergée par un médecin, son sauveur.

Rejetée par son malheureux père, orpheline de mère, et mère d’un fils qui porta le nom d’Azou (homonyme de son ingrat père), hébergée par un médecin dont l’épouse fut une mégère à l’égard de l’hébergée jusqu’à l’accuser de  »biscuits nocturnes » à défaut d’avoir de bon alibi, Nabou tint les coups fort. Elle ne fut renvoyée de cette concession qu’après avoir décroché son baccalauréat.

La pauvre jeune étudiante, dans une profonde désolation, travailla comme femme domestique pour subvenir à ses propres besoins comme location et ceux de son enfant. Alliant étude et travail domestique chez des libano-syriens, elle bossait dur avec dignité jusqu’à un jour où elle rencontra un homme nanti qui lui proposa une quelconque somme pour faire je ne sais quoi. De là tout fut chamboulé, elle se fut laissée bernée et bercée par ses propres illusions de devenir prostituée.

De la prostitution vulgaire à la prostitution de classe, la pauvre femme n’eut cessé d’essayer de redevenir comme au paravent jusqu’à un jour où Adja, sa patronne de haute classe lui suggéra un client après l’avoir transformée, en un bref temps, en lesbienne.

C’est chez ce client où se fut passée la séquence la plus tragique de l’histoire, car il s’agit de l’homonyme de son fils, son professeur de français, son ex, le père de son fils, Azou qu’elle essaya de tuer mais sans satisfaction.

Par le miracle du destin, la prostituée abdiqua cette périlleuse vie et devint femme normale comme l’aurait souhaitée sa pieuse maman.

Bref, enfant humiliée(rat, chamelle…), rejetée par son fou père et la société, dupée et engrossée par son professeur, orpheline d’une mère bien aimée, étudiante, mère d’un enfant, bonne, prostituée, lesbienne et assassine ratée, Seynabou Diagne eut le courage de rompre avec toute attitude malsaine et finit par être une femme pieuse et exemplaire.

Chers toutes et tous, je pense avoir assez résumé sans encore toucher la longueur, la profondeur, la quintessence et l’importance de ce beau chef-d’œuvre que d’ailleurs je vous exhorte à lire.

De pulpe et d’orange est un roman qui, sans nul doute, relate la vie de centaines filles présentement. L’on se demande si elles en sont responsables bien qu’il s’agit de leur fait, leur vie.

À mon avis on n’est que ce que la société a fait de nous. J’en profite pour donner raison à l’éminent philosophe, Thomas Hobbes qui clama: * »L’homme nait naturellement bon mais c’est la société qui le rend mauvais ».*

Car, tentant compte de notre personnage, Nabou, elle n’est rien dans tout ce que lui est arrivée.

Mais, nonobstant sa malheureuse aventure, elle eut su gagner ses pulsions, changer et retourner à son éducation de base.

Alors, les filles traversant présentement ces situations peuvent en tirer de leçon, d’espoir comme quoi, rien n’est trop tard et qu’il n’est jamais tard de devenir mieux.

Tant qu’il y a vie, il y a…

Inutile de l’achever. Le proverbe est évident. Je vous dis juste espérer de devenir mieux.

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